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Poussières de siècles
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24 janvier 2012

Glageon terre française 2

A2cpinsi donc entre 1659 et 1669, après une guerre de près d'un quart de siècle, l'Artois en grande partie, des lambeauxFrontière de séparation du Hainaut XVIIéme siècle de Flandre et du Hainaut dont tout le territoire que nous appelons aujourd'hui l'Avesnois sont devenus Français.(**)
C2cpe fut une entaille cruelle au milieu des ruisseaux, des champs, des prairies, des villages. des populations parlant la même langue, partageant les mêmes coutûmes depuis des siècles, séparant des familles même, qui fut sans doute douloureuse, car rien, ne correspond aux limites qui lui sont données...
N2cpon rien... ni la géographie, ni l'histoire, ni la langue, non plus que la religion ou la culture ne justifie cette ligne invisible et cruelle, là justement où César avait situé les confins du territoire des Nerviens...
P2cparlant en 1698 des Hennuyers de France, l'intendant Voysin écrivait:"Les habitants sont laborieux et ne se rebutent point du travail ; il n’en faut pas d’autre preuve que la persévérance qu’ils ont dans le temps de la guerre à cultiver et ensemencer leurs terres quoiqu’ils aient une certitude presque entière qu’ils n’en feront pas la récolte."
P2cpendant les vingt années (1695-1715) où il fut archevêque de Cambrai, Fénelon eut à coeur de visiter régulièrement ses paroisses. Parcourant la partie hennuyère de son diocèse, l'auteur des « Aventures de Télémaque » écrivit un jour : « on ne raffine point ici en piété non plus qu'en autre chose ; la vertu est grossière comme l'extérieur, mais le fond est excellent ».
P2cpersévérants, « laborieux », peu raffinés « en piété », de vertu « grossiere », mais d'un « fond excellent », tels étaient, à l'aube du XVIIIe siècle les Hennuyers de France ceux de l'Avesnois...
C2cpe que, ni l'intendant, ni l'archevêque n'ont écrit, c'est qu'il subsistait alors un large fossé entre les laboureurs les plus riches et la grande masse des manouvriers qui n'avaient que leurs bras à offrir aux exploitants de la forêt. A l'aube du XVIIIéme siècle, les pires souffrances se préparaient à fondre sur cette pauvre population
L2cpa nuit du 5 au 6 janvier 1709 commença un hiver, qu'on appellera Jusqu'à la fin du monde, le gros hiver. Il a commencé après cinq ou six jours de grosses pluies et duré trois mois d'une force inconcevable, entremêlé de dégels, qui ne duraient que quelques heures, de neiges, que le vent chassait dans les endroits les plus bas, de sorte que tous les blés généralement furent gelés. Pendant ce cruel hiver, on voyait de terribles signes ou phénomènes dans les cieux ; les plus gros chênes des bois et la plupart des autres arbres se fendaient de part en part"...(1)les cours d'eau gelés , les moulins s'arrêterent detourner , et la farine vint à manquer ...HIVER 1709
C2cp'est la famine...pour survivre , le peu de blé encore disponible fut mélangé au chiendent, on mangea du pain de fougère mélangé à de l'avoine et du son , on dévora des racines bouillies et des potages faits avec du gui et des orties ...Les lapins meurent dans leurs terriers; les oiseaux gélent en envol, le bétail est décimé faute de nourriture. Après un court dégel, une recrudescence du froid ne laisse plus aucune chance aux récoltes. Le blé gèle en pleine terre, des bandes de vagabonds parcourent les campagnes, attaquant les fermes, les couvents, les châteaux. La mortalité prend d'effrayantes proportions. La faim, la misère, la maladie frappent d'abord les pauvres.
Les fossés étaient jonchés de cadavres morts de faim ...

U2cpn malheur n’arrivant jamais seul, le Nord de la France est envahi. Depuis le début de la guerre de Succession d’Espagne, guerre que Louis XIV n’a pas voulue mais qu’il est contraint de mener en 1704 avait débuté la série des catastrophes qui allaient mener la France à la situation dramatique de 1709. Louis XIV sait qu'il a perdu la guerre, il est prêt à toutes les concessions. La coalition présente au Roi-Soleil ses conditions : l’abandon de Lille, Strasbourg, Maubeuge, Kehl, Landau, Brisach, Furnes, Ypres, Menin, Condé, Tournai et le démantèlement de Dunkerque. La Hollande réclame le rétablissement de l’édit de Nantes pour les protestants français. Il faut également céder Terre-Neuve à l’Angleterre et interdire tout commerce avec les Espagnols. Louis XIV doit contraindre Philippe V à abandonner son trône sans compensation, si besoin par la force armée. Louis XIV ne peut se résoudre à l’idée de faire la guerre à son petit-fils et repousse ces conditions humiliantes.

M2cpais le pays est épuisé.Pourtant, suite à son appel du 12 juin, les grands du royaume apportent leur vaisselle d’or et d’argent à la Monnaie pour y être fondue (Louis XIV fait de même), les gouverneurs et intendants font tout leur possible pour assurer l’approvisionnement, et un grand nombre de volontaires (issus du peuple) s’engagent dans l’armée. Louis XIV confie le commandement d’une armée au maréchal de Villars, brillant général et hommeClaude Louis Hector duc de Villars populaire auprès des soldats mais méprisé au sein de la Cour (duc en 1705 il est considéré comme un parvenu car de fraiche noblesse, il était le petit fils de René "le Bâtard" de Savoie) qui donne de sa personne sur le champ de bataille (il a déjà été blessé 14 fois !). Le roi lui adjoint Boufflers. 

BATAILLE MALPLAQUET 11 9 1709

L2cpe 11 septembre, à moins de 40 km de Glageon, c'est la bataille de Malplaquet...la plus sanglante de la guerre de Succession d'Espagne, 11.000 coups de canon y furent tirés.Les alliés qui ont perdu 20 000 à 25 000 hommes, renoncent à envahir la France. Les Français n'ont perdu qu'environ 6 000 hommes, et se replient en bon ordre sur Bavay et Valenciennes...
L2cpusqu'en 1712, une importante armée française stationnera chez nous; les soldats qui n'étaient pas payés, avaient faim, ils pillèrent les villages de la région...

E2cpn avril 1713, les négociations aboutissent à des traités de paix, Le traité définitif avec le Saint-Empire est ratifié à Baden le 7 septembre 1714. 1,2 million d’hommes ont trouvé la mort dans cette guerre pour les seuls soldats, tous pays confondus.

N2cpous en avons conservé  une contine " Marlbrouck [Marlborough] s’en va t’en guerre" fait référence à Malplaquet, où l’on a un moment cru que John Churchill, duc de Marlborough avait trouvé la mort alors qu’il n'y fut que blessé. Elle aurait été composée par les Français à la suite de la bataille (1a) ; de chant de guerre elle devint chanson pour enfants dans la seconde moitié du XVIIIe.
I2cpl faut pourtant s'imaginer les ravages que de tels mouvements de troupes et de chevaux ont du réaliser dans nos campagnes...
Les habitants de l'Avesnois payaient à nouveau un lourd tribut...
C2cpependant, à Couplevoie, hameau de Glageon, une mine est ouverte en 1733 occupant 437 ouvriers, c'était l'une des plus riches de la région, il en reste le nom de la rue de la minière. Suite à l'exploitation de la mine de fer jaune sur Féron et Couplevoie est découverte une couche assez régulière de fer rouge, exploitable de Glageon à Momignies. bas fourneaux
L2cpes férons emploient d'abord la méthode directe dite des bas fourneaux: du minerai de fer, du charbon de bois, de la chaleur et le minerai donne une loupe de fer. Autrefois, le metier s'arrêtait là.
on livrait le métal aux forgerons en lingots ou en méplats.
L2cp'activité d'extraction de la pierre calcaire est également ancienne sur la commune,Au XVIIIème siècle, Glageon prospère grâce à ses 6 carrières de marbre noir et gris moucheté ses 2 scieries et 5 ateliers de polissage, de sculpture et d’assemblage.
A2cp cette époque où le machinisme en est à ses balbutiements, un artisanat familial à domicile va se créer autour de toutes les carrières de marbre de la région, qui se prolongera pendant plus de cinquante ans.
L2cpes hommes pratiquent le découpage à l’épaule, taillent et usent le marbre avec des moyens encore primitifs : burins, gravelots, percent les pièces à l’aide de l’archet. Ils fabriquent eux-mêmes les instruments nécessaires pour travailler et adoucir. Les femmes, les enfants polissent, à la main ce qui demande beaucoup de temps, de patience, d’esprit d’initiative et d’observation. Le polissage nécessite de nombreuses opérations : emploi de quatre sortes de pierres de plus en plus tendres, du bouchon de bois, d’acide oxalique, d'émeri à adoucir, de produits divers dont la terrible potée d'étain (1), dont chacun gardait un peu le secret, appliqués en frottant avec énergie pour faire disparaître la petite aspérité, venait enfin la cire d’abeille imbibée d’essence de térébenthine pour obtenir un brillant durable. Les marbres noirs sont particulièrement difficiles à polir et demandent une grande expérience..(A. Duronsoy, 1979)
U2cpne pensée pour ces hommes et femmes anonymes qui se cachent derrière de magnifiques et luxueux décors, ces maîtres et ouvriers marbriers, sans oublier les nombreuses polisseuses à domicile qui se sont dépensés et y ont parfois laissé la santé...
pendule-fabriquée-à-cousolrL2cpe marbre de Glageon, est décrit par Sancholle en 1850 comme "présentant une grande analogie avec le Sainte-Anne français de la région de Bavay, mais il a le fond plus noir, et le mélange plus petit. Il renferme beaucoup de parties terreuses qui nuisent considérablement au poli. Il ajoute « la consommation des marbres du département du Nord est assez forte à Paris, parce qu’elle est provoquée par la modicité de son prix ; mais son emploi repose sur des objets ordinaires, pendules et bimbeloterie".
O2cpn sait aussi qu'on trouve à Versailles des marbres de l'Avesnois:Quelques dalles en « Marbres de Cousolre », de Glageon, en « Marbres noir français » de la région de Bavay, etc. On peut raisonnablement penser qu'en ce qui les concerne il s'agit de matériaux ayant servi lors des restaurations effectuées sous la Monarchie de juillet ou même postérieurement. signalons que l'on trouve encore quelques dalles de Marbre « Sainte Anne de Cousolre » et de Marbre de Glageon dans les couloirs du Parlement à Versailles. Elles furent probablement placées au XIXème siècle pour remplacer des dalles défectueuses.(2)

Malheureusement les ravages de la guerre, la Révolution font disparaître les clients amateurs d'objets de luxe, cela va plonger ce pays dans la plus profonde misère.

G2cplageon, comme sa soeur Trélon et d'autres villages, souffre amérement de famine sous la révolution.
En avril 1790, après près de 80 ans de paix la France déclara la guerre à l'Autriche, les anciens Pays-Bas autrichiens devinrent leur premier terrain d'affrontement.
M2cpais l'Autriche ne compte pas en rester là, ses armées occupèrent le Hainaut français de 1793 à 1794.De nombreux combats ont lieu sur cette frontière et l'attaque de différentes places fortes(Monceau Saint Waast et Saint Rémy Chaussée le 15 octobre 1793 entre autres), dont celle de Maubeuge qui est au programme des autrichiens...Le siége de Maubeuge débute le dimanche 29 septembre 1793, les autrichiens occupent toute la région et établissent des lignes de défense en avant de cette ville.Lazare Carnot à la bataille de Wattignies, peinture de Moreau de Tours
L2cpe mercredi 16 octobre 1793, la bataille de Wattignies commence, l'armée révolutionnaire française bouscule les Autrichiens à l'Est du village sur le plateau de Souvergeaux, les combats sont intenses et malgré les escarpements de terrain, les français du général Duquesnoy réussissent l'exploit de gravir ces pentes sous une pluie de balles et de boulets.La bataille de Wattignies est une demie victoire, les autrichiens ne sont pas vraiment battus mais ils abandonnent le champ de bataille...La bataille de Fleurus, par Jean Baptiste Mauzaisse, 1837

 


M2cpais ce n'est qu'un répit, celle de Fleurus le 26 juin 1794 sera décisive et permettra à la France d'annexer les provinces belges et d'éloigner les Autrichiens de sa frontière.
A2cpux destructions dues à la guerre, succédèrent sans doute la joie des retrouvailles car un revirement singulier de l'histoire bouleversait à nouveau notre petit pays Avesnois, ceux là... nos frères, nos cousins, dont ont nous avait si cruellement séparé au siècle précédent devinrent à leur tour Français...
M2cpalheureusement...1814 voilà que pointe la campagne de France, Napoléon et ses troupes traversent l'Avesnois, à nouveau...des milliers d'hommes, chars, chevaux, canons traversent nos campagnes ravagent nos champs, mais savent-ils qu'ils courent à la défaite ? Champ de bataille de Waterloo reconstitution
Waterloo le 18 juin 1815... c'est terminé... la France qui dominait l'Europe depuis 20 ans va à son tour découvrir l'occupation étrangère, Prussiens et Russes se succèderont pendant près de 3 ans et toujours à la charge des populations locales...Charge des anglais à Waterloo

A2cplexander Cavalié Mercer, Commandant la batterie « G », rattachée à la division de cavaliers anglaise commandée par Lord Uxbrige, nous raconte dans son journal de campagne qu'au retour de la bataille étant en bivouac à Forest  " L’arrivée des soldats attira les villageois à notre bivouac ; beaucoup de vieilles femmes et de jeunes filles nous apportent de très belles cerises à acheter. Les vieilles étaient remarquablement laides et décharnées et les jeunes généralement jolies ; toutes avaient des yeux brillants et expressifs. Les jeunes se débarrassaient naturellement de leurs cerises les premières. Mais ce fruit était si agréable dans ces journées torrides que tout fut bientôt vendu. Le costume de ces femmes (qui semblaient tout à fait familières avec nous) était plutôt pittoresque. De hauts bonnets blancs avec de larges ailes descendant jusqu’à leurs épaules, un corset nu, parfois négligemment lacé, la poitrine couverte d’un mouchoir disposé avec grâce, un jupon bleu rayé de blanc et de rouge et atteignant seulement jusqu’aux mollets, de grossiers bas de laine et de lourdes chaussures de bois (sabots). Plusieurs portaient de grands anneaux d’or ou d’argent aux oreilles et d’autres de petites croix d’or suspendues à un ruban ou à une bande de velours noir."

L2cpe peuple n'en peut plus de ces guerres où il lui faut soutenir, parfois supporter les troupes, amies, ennemies... quelle différence pour eux ? quand il faut se priver de tout pour les nourrir, quand les champs n'ont pu être semé, quand les patures n'ont plus un brin d'herbe et que le bétail est décimé après leur départ...
L2cpa vie et les activités vont cependant reprendre une fois de plus, à Glageon jusqu’à la fin du XIXème siècle vont être créés 2 fours à chaux, 2 brasseries, 2 briqueteries, 1 fabrique de drains, 1 forge et 1 tannerie.
O2cpn peut supposer que les Glageonnais virent l'installation des 4 colonnes de marbre de Rance qui sont à l'origine de cette anecdote qui est extraite d'un « Guide complet du touriste sur le chemin de fer de Saint-Quentin à Maubeuge» dû à la plume d'un historien Z.I. Piérard (1862) : « Le château du Pont de Sains (près de Glageon) n'a rien de particulier à visiter, qu'un temple agreste qui s'élève à côté sur une sorte de terrasse et dont le fronton est supporté par quatre colonnes en marbre rouge d'une seule pièce. TEMPLE PONT DE SAINTCes colonnes avaient été extraites et préparées dans le pays pour la chapelle du palais de Versailles au temps de sa construction sous Louis XIV. Mais elle n'y purent être transportées et les religieux de Liessies les firent servir à la décoration de leur église. C'est des débris de cet édifice que les tira le Prince de Talleyrand, "le diable boiteux", à l'époque où il transforma l'ancien château de Pont de Sains en maison de campagne.(3)
 A2cppartir de 1840, Glageon connaît également un développement industriel lié aux filatures, aux usines de tissage et de peignage de la laine. les usines textiles (filature, peignage et tissage) vont prendre la relève et feront la prospérité du bourg !
A2cpu XIXéme siècle toute la région autour de Fourmies devient la capitale mondiale de la laine peignée...
Cette époque marque l'apogée du Nord, devenu en quelques années l'une des plus grandes puissances économiques du pays et appelé à le rester pendant plus d'un siècle. Mais elle est aussi une période sombre pour les ouvriers.
P2cprospérité mal répartie , à coté des belles demeures bourgeoises, il faut bien imaginer que nos pauvres ouvriers sont logés à la même enseigne que les Fourmisiens, une vie de misère dans des conditions d'insalubrité terribles...
L2cpe XIXe siècle est marqué par la maladie, la tristesse et la mort...des conditions climatiques difficiles (ouragans, inondations, hivers rigoureux) et par 5 épidémies de choléra de 1832 à 1866 (1832, 1849, 1854, 1859, 1866). La dernière provoque le décès de 10 584 personnes dans le seul département du Nord! 
C2cpependant la présence de l'eau, d'une population agricole disponible et l'arrivée du chemin de fer permettant un écoulement rapide des produits manufacturés, les activités se développent, avec elles une main d'oeuvre Wallonne vient pourvoir aux besoins grandissants de main d'oeuvre (4).
C2cp'est vers les années 1870 que notre arrière grand père Félix Joiris arrive d'Andennes dans le Namurois, c'est un bébé de 2 ou 3 ans dont les parents, François et Mélanie Dethier, et ses frères et soeurs s'installent d'abord à Ohain, ils émigrent en famille...poussés, probablement par les difficultés noires de leur pays et attirés par des emplois mieux payés que chez eux. La démographie galopante de la Belgique (de 1830 à 1914, la population passe de 3,8 à 7,5 millions d'habitants !) amplifie et accélère ce mouvement constaté tout le long de la frontière du Nord. Ils ne manquent pas d'instruction, ils signent tous les deux d'une main agile.
A2cp son arrivée en France, l'immigrant belge peut choisir de s'y installer, il devient alors un "résident étranger", Le statut de résident permet de bénéficier, au bout d'une certaine durée de séjour de l'aide des bureaux de bienfaisance fort précieux en temps de disette. Il y a surtout la voie de la naturalisation (rendue possible par la loi de 1889) à laquelle notre famille va souscrire.
L2cpa famille s'agrandit, elle emménage ensuite à Trélon, où Félix se marie en 1888 avec Marie Angèle Vanderhaeghe native de Bermeries fille d'Emmanuel, brigadier des douanes dont le père Jean Baptiste est lui-même Lieutenant des Douanes.

L2cp

es ouvriers ne devait être à la fête à cette époque.

Les tristes événements du 1er mai 1891 de Fourmies devaient être encore dans toutes les têtes, sans compter les événements de 70 qui avaient du marquer les esprits, à Glageon, ils étaient aux premières loges.Guerre passée à la trappe par les livres scolaires, guerre honteuse qui vit cependant le sang des soldats des deux bords couler autant qu'en 1914. Qui se souvient aujourd’hui de cette guerre?UHLAN PRUSSIEN 1870


C2cpette génération est élevée dans la peur, peur "des Ulhans qui mangent les petits enfants".Pour vaincre cette peur, on s’organise, on crée des Sociétés d’instruction militaire préparatoire de Gymnastique et de Tir, un peu partout dans le pays, Glageon n’échappe pas à cette règle.HISTORIQUE AVENIR GLAGEONNAIS


F2cpélix est menuisier et après 1890 ils s'installent à Glageon avec leurs deux premiers enfants il est "à son compte", rue du Ruisseau la bien nommée, le ruisseau cheminant en son milieu servant probablement aux riverains qui devaient en prélever l'eau (5)


F2cpélicienne notre grand mère se souvenait d'une enfance modeste mais relativement aisée, sans véritable difficulté financière, née pratiquement aveugle, elle avait d'ailleurs pu être opérée des yeux à l'age de 6 ans, à une époque où il n'était pas question de sécurité sociale, encore moins de mutuelle...
O2cpn assiste à cette époque à un emballement de la construction, Le centre du village s'étoffe de plus en plus. Partout on retrouve la pierre du pays : maisons,églises, moulins, murets, des façades aux toitures jusqu’à l’encadrement des portes et des fenêtres, tout contribue à mettre en valeur l'identité même du pays : moellons ou pierre de taille, marbre pour les cheminées ou les sculptures…
N2cpous sommes en 1912, janvier voit la famille des Decobert arriver du Pas de Calais, natifs de Tilques ils viennent de Lens où Léopold Victor et Marie Emilie Brunelot son épouse l'avaient installée après les déboires commerciaux de Léopold
L2cpharron "à son compte", il avait été déclaré en liquidation judicière en 1903, la vie ne devait pas être facile avec 5 enfants dont Abel l'avant dernier, qui deviendra mon grand père

M2cp

 ais voilà que déjà gronde à nouveau l'orage...

 

Les adieux du soldat à sa familleL2cp'affiche, annonçant la mobilisation pour le 2 août 1914 à 0 h., est apposée à la porte de la mairie. Comme dans chaque bourg ou village, le tocsin retentit. La population accueille la nouvelle avec un élan patriotique certain. cependant "La tristesse qui était au fond de tous les coeurs ne s'étalaient point.Les hommes pour la plupart n'étaient pas gais;ils étaient résolus , ce qui vaut mieux." Marc Bloch souvenir de guerre,1914-1915.        

T2cprès vite, un vent de panique souffle sur la région. Les réfugiés belges affluent dans le Nord. Leur récit des atrocités commises par les Allemands (destructions massives, exécutions de civils, viols ...), jette la population dans la terreur...EXODE DES BELGES EN 1914
L'Historique du 4ème Régiments de Zouaves qui est passé à Glageon au cours de la retraite le 25 aout est éloquente :"les obus allemands se rapprochent et suivent"..."sur les routes où trois jours auparavant ils semaient la confiance, les Zouaves repassent tristes,"..."quelle douleur devant ces convois de paysans qui fuient l'invasion et qu'il faut, pour garder les routes libres, repousser à travers champs en faisant taire la pitié!"..."il faut veiller, demeurer en alerte, accueillir les isolés, les gens perdus"..."Ce n'est pas la débâcle, mais l'émotion étreint le coeur. Il faut aller plus loin. On passe à Trélon, Glageon pour ne s'arrêter qu'à Rainsart. C'est le 25; il est près de 21 heures. On a marché depuis l'aube."
L2cpes zones occupées fluctueront au cours des affrontements, malheureusement, elles resteront très proches des zones de combats pendant quatre années.

G2cplageon et Trèlon, mal placés géographiquement, bénéficiant d’une liaison ferroviaire avec les zones de combat, les allemands y installeront un énorme dépôt de munitions et leur lourde présence sera constante tout au long du conflit
D2cpès la fin de 1914, le système de réquisitions est organisé. Les Allemands, recensent toutes les matières premières et les produits manufacturés existant dans les territoires occupés. En 1916, paraît à Munich le rapport sur l’industrie en France occupée publié par le Grand Quartier Général qui dresse un état de toutes les branches industrielles : mines, métallurgie, textile, chimie , les stocks et le matériel des usines..., c'est le bilan de l’activité des destructions.
Y2cp sont analysées les possibilités de pénétration de l’industrie allemande. Cet état a un double but : éliminer les entreprises concurrentes et punir les usines qui refusent de travailler pour les Allemands. En zones rurales, on recense tout le bétail, le grain, les pommes de terre, la paille ou le foin les surfaces cultivées ou emblavées ...
A2cp partir de 1916, chaque maison doit dresser une liste de tout ce qu’elle contient comme bien matériel et l’afficher Bien visiblement . 

Eléphant de Hambourg en 1914Tout est bon à être réquisitionné : linge, meubles, matelas, bouchons de liège, vin, outils, métaux, bois, ustensiles de cuisine, cuir, caoutchouc ... Pour récupérer les métaux, les tuyauteries en cuivre des usines sont démontées, les statues et les cloches sont fondues, le zinc des gouttières est récupéré ainsi que le fil de fer barbelé des pâtures. On récupère la laine des matelas pour confectionner des uniformes; les forêts sont dévastées, comme la forêt de Mormal ou celle de Raismes, pour boiser les tranchées. Dès 1914, le Major von Merhing va jusqu'à faire venir un éléphant d'asie depuis le zoo d'Hambourg pour aider au débardage des troncs d'arbres et mieux piller la forêt de Mormal, Gouverneur d'Avesnes sur Helpe pendant l'occupation, le major avait fait placarder dans les rue de la ville, "J'ai brulé Orchies, si Avesnes ne se tient pas bien, elle  aura le même sort" (témoignage de Jéronimo sur Chrisnord)

D2cpans son premier rapport annuel, Hoover(6) compare le Nord " à un vaste camp de concentration dans lequel toute espèce de vie économique est totalement suspendue " et où il faut secourir 2 125 000 personnes.
L2cpa Fagne est mise en coupe réglée, les arbres abattus, les filatures arrétées, vidées de leur matériel...La fagne de Trélon (ph Melvin)Félicienne gardait de cette époque un souvenir effrayé, la venue du Kaiser à Trélon pendant laquelle il y eut 1 soldat quasiment tout les 50m... les GUILLAUME II A TRELONpatrouilles des allemands la remplissait restropectivement de terreur...

Les femmes avaient gardé de ces privations des recettes que les familles se divulgaient entre elles...
Le Beurre de Guerre
Préparation : 1 oeuf, 50 g de bon beurre, 25 g de fécule, 25 g de farine, ½ l. de lait. Délayez parfaitement la fécule, la farine et le jaune d’oeuf avec le lait préalablement bouilli mais refroidi. Passez le tout au travers d’une fine passoire dans une casserole, ajoutez le blanc d’oeuf battu en neige et le beurre préparé. Mettez au feu sans cesser de tourner le mélange, faites bouillir quelques minutes jusqu’à consistance d’un beurre ordinaire. Bien saler. Le beurre de guerre doit être consommé dans les 4 jours.
Les Epinards économiques
Avec les feuilles de rhubarbe dépouillées de leurs côtes, procédez exactement comme pour les épinards, c’est à dire : les laver soigneusement, les cuire à l’eau bouillante salée, les bien rafraîchir et les presser ; ensuite les hacher et les assaisonner de beurre, sel, poivre et d’un peu d’ail ; ajoutez une branche de thym. On peut se dispenser d’y mettre de l’oseille. Délicieux aussi un mélange de moitié d’épinards économiques et moitié purée de pomme de terre.
L2cpes officiers et la troupe étaient le plus souvent logés chez l’habitant, ils doivent présenter un billet de logement. Les officiers habitent les belles demeures, les simples soldats, les autres. Les meilleures chambres leur sont réservées, la cuisine est commune. Au début de la guerre, les habitants sont tenus de nourrir les occupants; on y renonce assez vite devant la pénurie croissante. Les bureaux ou les grands personnages sont installés dans des bâtiments dont on a expulsé les propriétaires.
L2cpa dysentrie, La grippe espagnole qui trouvèrent un terrain favorable parmi une population fragilisée par la malnutrition laissa aussi son cortège de chagrins...


L2cpes Allemands réquisitionnèrent des ateliers à Glageon et Anor où étaient fabriqués divers matériels destinés au front, notamment des planches, échelles, éléments de passerelle, destinés aux tranchées, des tonneaux à eau qui suivaient les troupes allemandes, et même des “boîtes explosives” anti-tank. Lorsque, par chance,  les soldats chargés de leur transport étaient bavards, la destination de ces matériels était transmise aux alliés par le réseau de la Dame Blanche de Trélon. Quant aux “boîtes explosives”, il ne fallut pas longtemps pour que les ouvriers les sabotent, autant que faire se pouvait, par simple humidification de la poudre. Seuls, alors, explosaient les détonateurs.(8)
M2cpalgré les privations, la peur, les souffrances, ou peut-être à cause d'elles le 1er Février 1917, Abel et Félicienne se marient...


E2cpn 1918, tout ce qui reste comme bâtiments ou matériel industriel est incendié ou dynamité.L’armée DESTRUCTION PONT DU CALVAIRE novembre 1918allemande fait également sauter les ponts, les voix ferrées afin de gêner la progression des Anglais. DESTRUCTION FILATURE HUBINET, novembre 1918

 

 

 

 

DESTRUCTION VERRERIE rue de Trèlon, novembre 1918

 

 C2cp'est Raoul, Fernand, Emile Damien « Brigadier 6ème Hussards ; Croix de guerre, médaille militaire, né à Rouen (Seine-Inférieure) le 19/2/1891, qui est entré comme premier libérateur de Glageon le 9/11/1918 il mourut frappé par les balles allemandes.Un monument sera érigé à sa mémoire en concession à perpétuité par décision du conseil municipal du 19/11/1927».

L2cpe 11 novembre 1918, le Nord offre un spectacle de désolation et le tableau final des destructions dépasse toutes les prévisions...


D2cpes villes, des villages entiers ont été anéantis et ne sont plus que des tas de gravats. Pendant plus de 4 ans...le Nord a connu l’exploitation méthodique de toutes ses ressources tant économiques qu’humaines. Aux destructions dues aux combats et aux bombardements, s’ajoute la mise à sac des bâtiments, des entreprises et des moyens de transport.

L2cp’occupant a procédé à une éradicationsystématique  de la base industrielle de la région. 53 107 immeubles ont été détruits et 210 000 endommagés ; 7384 usines ont été saccagées et laissées à l’état de squelettes métalliques ; 8849 km de routes et 1459 km de voies ferrées sont à refaire ; 1249 ponts ont sauté. Il n’y a plus que 4 chevalets de mines debout sur 107 avant-guerre.

Ruines de Cambrai

L2cpe Nord a perdu 9 % de sa population. Plus de 400 000 ha de terres sont à nettoyer : il faut y retirer 4700 km de fil de fer barbelé, combler 7850 km de tranchées.

 

E2cpn "zone rouge", une balafre d’une trentaine de km de large qui marque la ligne de front, la terre est polluée par les gaz,RUINES DE LA GUERRE 1914 constellée de trous de bombes, d’obus éclatés ou non, de sapes, de mines, de cadavres et plus de 6000 blockhaus en béton armé parsèment la campagne. Les eaux ont envahi les parties basses et les ont transformées en marécages. Ailleurs, chardons et herbes sauvages donnent à la région un aspect de steppe.

L2cpe matériel agricole et le cheptel ont été perdus, envolés ou détruits. Les forêts ont été rasées, soit par l’artillerie soit par abattage systématique du bois destiné à étayer les tranchées.

L2cpa forêt de Nieppe est aux 3/4 détruite, la forêt de Fourmies a été saignée à blanc, celle de Saint-Amand a été rasée sur 3000 ha et le bois de Phalempin coupé aux 2/3. La forêt de Marchiennes n’existe plus et est envahie par les eaux. La retraite allemande a consommé la perte de ce qui restait de la forêt de Mormal.

M2cpalgré la paix revenue, la population du Nord va rester encore pendant de longs mois isolée du reste de la France : voies de communication rompues, ponts et écluses détruits, chemin de fer, voies et matériel détruits.

L2cpe ravitaillement de la population reste problématique. En 1919, chaque personne ne dispose que de 500 g de pommes de terre et de 100 g de viande par jour et les prix s’envolent.(source, Lille.fr Patrimoine)

A2cpprès la Première Guerre mondiale, il n'y a plus de grosses installations industrielles nouvelles. Malgré la reconstruction, Glageon connait une période de forte récession industrielle, seule la carrière génèrera encore une activité industrielle importante.

P2cp

 our le jeune couple Decobert-Joiris, nos grands parents...c'est une autre histoire qui commence, avec, comme pour tous leurs prédécesseurs, son lot de chagrins de deuils...et de joies....

 

(**) en réalité, la frontière telle est connue aujourd'hui mettra plus d'un siècle et nombre d'accords pour se construire

1a)Malbrough s'en va-t-en guerre (Mort et convoi de l'invincible Malbrough) est une chanson française dont les paroles datent du XVIIIeme. L'air est probablement plus ancien encore. Il aurait, d'après Chateaubriand, été emprunté aux Arabes durant les croisades. La mélodie a été adaptée par les Anglais sous le titre For He's a Jolly Good Fellow. Ce chant aurait été le premier chant européen transmis aux  aborigènes d'Australie d'après le folkloriste australien John Meredith.

1)Journal d'un curé de campagne au XVIIe siècle Par Alexandre Dubois p140)
2)La potée d'étain ou plutôt, il vaudrait mieux la nommer Potée de plomb, car constituée de stannate de plomb en poudre (en grande quantité) additionnée de péroxyde d'étain( quantité minime) est extrèmement dangereuse, pour la mettre en fonction il faut graisser ou appliquer une huile imbibante sur un tissu ou un feutre tournant en assez grande vitesse. Terriblement nocive pour la santé et pour la planête. Cette potée très employée au XIX siècle a décimé une bonne partie des ouvriers qui l'on utilisée, utilisée surtout pour le polissage des pierres demies- dures à dures ( granite et marbres) et entrant dans la composition du cristal, elle fût déjà déclarée dangereuse à la fin du XIXéme siècle.
3)Il nous faut cependant tempérer les liens de l'Avesnois dans le flot de références fantaisistes relatives à des fournitures pour la décoration de ce prestigieux monument.II y a évidemment les prospectus publicitaires des firmes marbrières et entre autres ceux de la marbrerie H. Vienne de Cousolre qui a fourni du marbre pour l'Hôtel de Ville de Versailles et probablement certaines dalles pour les restaurations du château au XIXème siècle. II s'ensuit que le village de Cousolre figure dans le guide Michelin comme "Ce fut la cité du marbre, exploité jadis dans les carrières et scieries de Sainte-Anne. Le marbre de Cousolre, noir et blanc, a été abondamment utilisé au château de Versailles." Un prospectus du Parc naturel régional de l'Avesnois précise que "les marbres de Cousolre ont servi à édifier certaines des cheminées du Château de Versailles"... Il faut rappeler que le marbre de Cousolre n'est exploité que depuis le XIXéme siècle... Il y a donc impossibilité chronologique (LES MARBRES DE BELGIQUE, HISTOIRE et SCIENCES Eric Groessens p32)
4)G. Ducarme nous a appris que ces magnifiques colonnes ont été acquises après 1914, par des antiquaires. Elles auraient pris, cette fois sans difficulté, le chemin de l'Amérique où elles sont allées orner le domaine d'un milliardaire épris des chefs-d'oeuvre de notre passé. Cette histoire montre que les colonnes étaient façonnées avant expédition.
L'auteur, qui a vu à Paris et ailleurs en France plus d'une centaine de
colonnes en marbre de Rance, s'est laissé dire que certaines d'entre-elles
étaient destinées à Versailles mais avaient été détournées de leur
destination initiale pour des raisons budgétaires.

5) La population de Glageon va passer de 831 habitants en 1801 à 2626 en 1901
6) cette rue, où le ruisseau a été couvert, s'appelle aujourd'hui la rue Hector Dufresnes (Chrisnord)
7)Créée d’abord pour venir en aide aux Américains surpris par la guerre en Europe, la Commission for Relief in Belgium est fondée à Bruxelles, le 22 octobre 1914, par l’américain Brand Whitlock, le marquis de Villalobar, ambassadeur d’Espagne et l’ingénieur britannique Herbert Hoover. Les fonds sont fournis par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Le Comité d’alimentation du Nord de la France n’est créé qu’en avril 1915. C’est dans les premiers mois de cette année que l’industriel lillois, Louis Guérin entre en contact avec le Comité National Belge et l’American Comitee for Relief in Belgium. En avril 1915, il obtient l’accord des Allemands qui trouvent là un moyen de se débarrasser du ravitaillement des civils français et s’engagent à ne pas réquisitionner les denrées fournies. Dans le Nord, il y a 3 districts : Lille, Douai et Fourmies (Maubeuge est d’abord ravitaillé par la Belgique).
Il s’agit surtout de farine, de froment, maïs, riz, pâtes, haricots, lard, graisse et huile, sel, sucre, café ou savon. Par la suite, on y ajoutera des pommes de terre venues de Hollande, des plantes potagères, des semences, des produits spéciaux pour les enfants ou des médicaments. En moyenne en 1916, chaque habitant touche par jour : 240 g de farine, 14 g de maïs, 60 g de riz, 48 g de lard ou de viande en conserve, 15 g de sucre, 19 g de café, 19 g de lait et 16 g de savon. On estime à 1100-1300, les calories/jour fournies à chaque habitant par le Comité. La répartition entre les habitants est faite sur un strict pied d’égalité; ceux qui peuvent payer achètent ces produits, les indigents sont nourris gratuitement.Le C.R.B. est dissout à la fin du mois de décembre 1918, il a sauvé de la famine la population du Nord. L’état sanitaire de la population laisse cependant fort à désirer. Selon Calmette, directeur de l’Institut Pasteur de Lille, la mortalité est passée de 19-21 ‰ avant la guerre à 41-55 ‰ en 1918 et la tuberculose a fait des progrès foudroyants.
8)J. Martine LM-LF (49-57) source: Monographie Le peloton d’élite de Trélon-Hirson ; Un service de renseignement en Thiérache Avesnois,
réalisée par M. et Mme Thierry Nonnet, d’après :
- Les archives générales de Belgique, services patriotiques, fonds 207 à 225 ;
- Secrets of the White Lady du capitaine Henry Landau, Putnam, 1935 ;
- L’intelligence Service en Belgique de Jean Bardanne, éd. Baudinière, 1933.
- Un géant dans la résistance, Walthère Dewé d’Henri Bernard, 1971, La renaissance du livre.
**Toutes les vues de Cartes postales proviennent du site Chrisnord que je remercie à nouveau, sans lui, rien n'eut été pareil...**

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Commentaires
J
A propos des marbres de Coulsore (ou également de Glageon) : Ils ont bien été utilisés à Versailles pour des travaux réalisés au XIXème siècle.
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